Une nouvelle Loi sénégalaise exige à tout candidat électeur d’être parrainé par un nombre déterminé d’électeurs inscrits dans le fichier électoral et disposant d’une carte d’électeur. Ce nombre est fonction d’une plage de valeurs relatives comprises en 0.8 et 1% du fichier pour les élections présidentielle et législatives et 3% pour les élections locales.

Le recueil de signatures nécessite du temps et beaucoup de moyens logistiques et financiers. La méthode manuelle comporte beaucoup de risques d’erreurs (informations erronées, doublons, etc.) qui peuvent être fatales à une candidature en l’éliminant d’une compétition électorale après y avoir investi beaucoup de moyens. A l’ère des nouvelles technologies, l’ordinateur, le téléphone portable et les tablettes sont de plus en plus utilisés par plusieurs millions de sénégalais, jeunes et adultes, pour se connecter à internet. Les statistiques les plus récentesestiment que les internautes sénégalais sont plus de 9 millions dont plus de 2 millions 500 mille sur les réseaux sociaux. C’est donc un potentiel électoral considérable à exploiter, avec une masse critique d’électeurs avec qui chaque candidat peut échanger. Il serait donc judicieux et beaucoup plus facile de collecter des signatures là où la plupart des électeurs se trouvent que d’organiser des comités par département ou par région qui nécessitent des moyens financiers lourds.